La cybersécurité en entreprise est aujourd’hui un enjeu de taille. Les cyberattaques ne ciblent plus uniquement les grandes organisations : les PME sont souvent les plus vulnérables, faute de ressources ou de préparation. Selon un sondage BDC publié en 2025, 73 % des PME canadiennes ont déjà subi au moins un incident de cybersécurité, et 61 % ont été victimes d’une tentative d’hameçonnage par courriel. Pourtant, plus de la moitié ne s’estiment pas prêtes à faire face à un incident.
Pour se protéger efficacement, il est essentiel d’adopter une stratégie de cybersécurité structurée, adaptée à votre réalité et évolutive dans le temps.
Voici les étapes clés pour bâtir une stratégie solide, conforme à la Loi 25, et capable de prévenir les risques numériques.
1. Évaluer les risques et les vulnérabilités
La première étape consiste à réaliser un audit de sécurité informatique. Cet exercice permet de dresser un portrait complet de votre environnement technologique et de vos pratiques internes. Il inclut :
- L’état de votre infrastructure TI : serveurs, réseaux, postes de travail, logiciels.
- Les accès aux données sensibles : qui a accès à quoi, et comment ces accès sont contrôlés.
- Les comportements à risque : utilisation de mots de passe faibles, clics sur des liens suspects, etc.
- La conformité réglementaire : notamment vis-à-vis de la Loi 25, qui impose des obligations strictes en matière de protection des renseignements personnels.
« Un audit de sécurité bien mené, c’est comme une visite médicale pour votre entreprise : il permet de détecter les faiblesses avant qu’elles ne deviennent des problèmes majeurs. »
— Nicolas Côté, Chef de pratiques Cybersécurité chez Solulan
2. Définir les objectifs de sécurité
Une stratégie efficace repose sur des objectifs clairs et alignés avec les enjeux d’affaires. Ces objectifs peuvent inclure :
- La protection des données sensibles : clients, employés, partenaires.
- La continuité des opérations : éviter les interruptions causées par des incidents de sécurité.
- La réduction des risques de cyberattaques : par des mesures préventives et des outils de détection.
- La conformité légale : notamment avec la Loi 25, qui exige transparence, consentement et gestion des incidents.
Ces objectifs doivent être partagés avec les équipes internes pour assurer une mobilisation collective.
3. Mettre en œuvre des mesures techniques et organisationnelles
Une fois les objectifs définis, il faut passer à l’action. Voici les principales solutions de cybersécurité en entreprise à envisager :
- Infrastructure TI sécurisée : cela inclut l’installation de pare-feu, d’antivirus, la segmentation du réseau, et la mise à jour régulière des systèmes. Ces mesures réduisent les points d’entrée pour les cyberattaquants.
- Sauvegarde des données : des copies régulières et sécurisées de vos données critiques permettent une reprise rapide en cas d’incident.
- Test d’intrusion : en simulant des attaques, vous pouvez identifier les failles avant qu’elles ne soient exploitées.
- Services TI gérés ou co-gérés : externaliser certaines fonctions permet de bénéficier d’une expertise spécialisée et d’une surveillance continue.
- Formation en cybersécurité : vos employés doivent être formés pour reconnaître les menaces (hameçonnage, logiciels malveillants) et adopter les bons réflexes.
- Politiques internes : des règles claires sur la gestion des mots de passe, l’utilisation des appareils personnels et le partage de données renforcent la posture de sécurité.
- Solution de filtrage des courriels : ce type d’outil permet de détecter et bloquer les courriels malveillants avant qu’ils n’atteignent les boîtes de réception. Il agit comme un bouclier contre les attaques par hameçonnage et les logiciels malveillants dissimulés dans les pièces jointes.
- Authentification multifacteur (MFA) : cette mesure ajoute une couche de sécurité supplémentaire en exigeant que chaque utilisateur prouve son identité avec un élément qu’il possède (comme un téléphone) ou qui lui est propre (biométrie), en plus de son mot de passe. Elle est particulièrement efficace pour protéger les accès aux systèmes critiques.
« La formation continue des employés est notre meilleure défense contre les attaques par ingénierie sociale et phishing. Un employé sensibilisé, c’est une faille de moins pour l’entreprise. »
— Martin Boutin, développement des affaires & ambassadeur chez Solulan
4. Surveiller, ajuster et améliorer en continu
La cybersécurité n’est pas un projet ponctuel, mais un processus continu. Les menaces évoluent constamment, tout comme votre entreprise. Il est donc crucial de :
- Mettre en place des outils de monitoring : pour détecter rapidement les comportements suspects ou les anomalies.
- Réaliser des audits réguliers : pour vérifier que les mesures en place sont toujours efficaces.
- Adapter les mesures aux nouvelles menaces : en suivant l’actualité et les tendances en cybersécurité.
- Maintenir la gestion des risques numériques à jour : en intégrant les changements technologiques, organisationnels ou réglementaires.
Cette approche dynamique permet de rester résilient face aux cybermenaces.
Exemple concret : une PME bien préparée
Une PME cliente de Solulan dans le secteur manufacturier a été ciblée par un rançongiciel. Grâce à un plan de cybersécurité d’entreprise structuré, incluant des sauvegardes automatisées, une infrastructure TI sécurisée et une formation des employés, l’entreprise a pu restaurer ses données sans impact majeur. Ce cas démontre qu’une stratégie bien pensée peut faire toute la différence.
En conclusion
Adopter une stratégie de cybersécurité, c’est suivre une démarche structurée : évaluer, planifier, protéger, former et surveiller. C’est aussi choisir les bons partenaires pour vous accompagner dans cette transformation.
Contactez Solulan pour discuter de votre stratégie et découvrir comment nous pouvons renforcer la sécurité des systèmes informatiques de votre entreprise.